A écouter : Comprendre un monde en crise(s), conférence par Damien Millet

, par André

Audio : Comprendre un monde en crise(s)

Conférence de Damien MILLET à Orléans le 12 avril 2010.

Damien Millet

Organisé dans le cadre du Forum Social Local orléanais 2010, et à l’occasion de la parution récente de l’ouvrage : "La crise, quelles crises ?", de Damien Millet et Éric Toussaint (du CADTM).

Damien MILLET est porte-parole du CADTM (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde)-France. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet.

Le livre :

EN 2007-2008 a éclaté la crise financière internationale la plus importante depuis celle de 1929. Mais la crise n’est pas que financière et revêt de multiples visages.
 CRISE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE : après l’effondrement des Bourses et la quasi-paralysie du marché du crédit, faillites d’entreprises et licenciements massifs se sont multipliés.
 CRISE ALIMENTAIRE : en 2007-2008, la forte hausse du prix des aliments a fortement accru le nombre de personnes souffrant de la faim, qui a franchi le cap du milliard en 2009.
 CRISE CLIMATIQUE : le saccage de l’environnement est la faute mortelle du capitalisme productiviste qui privilégie les profits, quel qu’en soit le coût écologique.
 CRISE MIGRATOIRE : la dégradation des conditions de vie incite les habitants des pays en développement à partir en quête d’une vie meilleure. Les fonds qu’ils envoient sont essentiels à la survie de leurs familles restées sur place.
 CRISE POLITIQUE INTERNATIONALE : G8, G20, FMI, Banque mondiale, OMC maintiennent clairement leur orientation néolibérale, mais l’onde de choc de la crise les a secoués.

Ce livre analyse l’interconnexion entre toutes ces crises. Il accorde une attention particulière au Sud de la planète, même s’il étudie en détail la situation au Nord où la crise s’est déclenchée.

Les auteurs ne se contentent pas d’analyser la crise, ils détaillent les résistances actuelles en Amérique latine et font des propositions alternatives. Pour eux, il n’y a pas d’autre possibilité que de s’attaquer directement à la racine du mal : le système capitaliste productiviste.