Soirée Echanges & Débat. Aéroport Notre-Dame-des-Landes : un projet plein de promesses ?

dimanche 10 septembre 2006, par Attac Redon

Attac Pays de Redon

Le comité local Attac Pays de Redon organise une soirée Echanges & Débat

Aéroport Notre-Dame-des-Landes : un projet plein de promesses ?

vendredi 22 septembre à 20 heures 30
au château du Mail (MAPAR)
rue du Plessis à REDON (quartier du Port)

Avec Michel TARIN de Solidarités écologie

L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, est-ce acquis ? Est-ce nécessaire ?
Le Pays de Redon et de Vilaine peut-il en tirer profit ? Quels sont les enjeux ?

Vous êtes convaincu de son intérêt ou de son inutilité, vous vous posez des questions...
Cette soirée est proposée pour en débattre.

Réserver votre soirée ! Invitez vos voisin(e)s, vos ami(e)s...

Comité local Attac Pays de Redon
redon@attac.org

1 Message

  • Catastrophe écologique à Notre-Dame-Des-Landes ?

    A l’heure où nous parlons de réchauffement de la planète, il est évidemment complètement irresponsable de vouloir favoriser les transports aériens. La pollution actuelle n’est-elle pas suffisante ?

    Nous savons en plus que l’extension des villes sur les campagnes est irréversible et qu’elle favorise le développement de la délinquance, alors pourquoi s’entêter à vouloir détruire le calme et la sérénité ?

    Si on laisse se réaliser un tel projet, il faut s’attendre, à ce que l’on interdise aux citoyens de demain, de prendre leur véhicule personnel, alors qu’en même temps, des A380 décolleront au-dessus de leur tête, à côté de chez eux ! Où se trouve le bon sens ?

    Un argument des partisans au projet d’aéroport à Notre-Dame-Des-Landes est de dire, que l’actuel aéroport, engendre un risque considérable pour la ville de Nantes. En effet, on peut le comprendre, mais il faut reconnaître, que lorsqu’un avion tombe, il ne choisit pas où, et qu’une catastrophe, peut très bien aussi se produire, avec ce nouveau site ; situé seulement à 18 kilomètres de Nantes. De plus, cet argument, laisse penser que les vies de 1000 citadins valent plus, que celles, de 10 ruraux, n’est-ce pas « un peu » choquant ?

    De toutes les manières de quels droits s’autorise-t-on à détruire les campagnes au profit des villes ? A ce rythme, cet éventuel aéroport serait bientôt trop près de Nantes, et il faudrait en construire un autre un peu plus loin. Jusqu’où, faut-il aller pour que les gens prennent conscience des dégâts irréversibles qu’ils causent à la planète ? On nous le rappelle suffisamment, en ce moment, dans les médias.

    Ce projet ne s’inscrit donc pas dans une politique de développement respectueuse de l’environnement, même si on peut supposer qu’il puisse créer des emplois. Quels emplois, quelle qualité de vie pour les riverains ? Faudra-t-il que ces mêmes riverains prennent l’avion pour s’éloigner du bruit ? Si oui, alors c’est l’engrenage, il faudrait donc s’éloigner de plus en plus, et donc polluer davantage encore, pour s’offrir des vacances reposantes, au calme. Notez que c’est déjà le cas, pour des millions de citadins actuellement, mais est-ce une raison, pour obliger ceux qui ont choisi le calme, à suivre ce mode vie ?

    Décideurs, prenez vos responsabilités, mais ne venez pas ensuite nous demander de respecter la planète, si vous-même n’êtes pas capable de montrer l’exemple. Après tout si l’on suit votre logique, allons-y, prenons l’avion, polluons sans compter, peu importante les conséquences, ce seront nos descendants qui les subiront, pas nous … à moins, que nos bêtises ne se retournent contre nous, comme c’est déjà le cas, avec le délicat sujet des banlieues.
    Les travaux ne sont pas encore commencés, il est encore temps de renoncer à ce projet ! Le projet d’une centrale nucléaire sur le site du Carnet ( au sud de la Loire près de Paimbœuf ) , dans les années 80, ne s’est jamais réalisé, pourquoi laisser faire celui-là, alors qu’il est en fait, tout aussi dangereux. Citoyens, réagissez !

    Ce propos n’est pas un appel à la violence, mais tout simplement un cri de colère. En effet, comment ne pas l’être, lorsqu’on veut vous imposer un tel désastre ? Or, c’est de sagesse dont nous avons besoin. Aussi, à ceux qui peuvent décider d’abandonner ce projet, je leur demande d’avoir la sagesse de le faire. L’enquête d’utilité publique ou plutôt d’inutilité publique n’est-elle pas là pour ça ?

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